Les dents et les articulations temporo-mandibulaires et leurs soins ont la même importance que ceux du pied, l’œil et l’oreille interne. Ce sont aussi des capteurs d’équilibre et donc des éléments déterminants dans la posture.
Selon certains praticiens, l’orthodontie précoce doit mettre le patient dans sa verticalité par l’harmonisation du tonus musculaire, avec une bonne répartition au repos et en mouvement.
1. La pratique de l’ orthodontie précoce est souhaitée
Si la coordination des surfaces dentaires et des surfaces articulaires commencent à se fixer dès la mise en place des premières molaires définitives (6 ans), le mouvement musculaire buccal est perceptible dès trois mois intra utéro.
Avec la mise en place des dents, le mouvement de la langue d’arrière en avant pour la succion-déglutition devrait naturellement passer d’avant en arrière pour la mastication-déglutition or ce n’est pas systématique.
Ce mouvement buccal intra-utero façonne des orientations tissulaires et révèle déjà des habitudes posturales, fonctionnelles, voire un comportement psycho affectif.
La position du fœtus dans l’utérus, l’adaptation des os du crâne lors de l’accouchement ou l’utilisation de forceps vont influencer les courants cellulaires de croissance osseuse crânienne. Elle peut être ainsi très déséquilibrée dans les trois sens de l’espace. Un frein lingual trop court nuit au bon développement des mâchoires, le professionnel doit libérer très précocement ce frein lors d’une opération d’orthodontie précoce.
2. L’orthodontie préventive
De bonnes habitudes doivent s’installer tôt dans la famille :
- surveiller tôt que la respiration soit exclusivement nasale.
- si l’alimentation se fait par le biberon, il doit alors être donné de manière à ce que l’effort musculaire pour le bébé soit régulé et que la position libère un mouvement large de succion.
- mettre en place une alimentation adaptée aux possibilités masticatoires de l’enfant : pas de grignotage, succion des compotes et autres aliments mous, sucrés et collants.
- stimuler avec le jeu un comportement musculaire oro-facial riche et varié (par exemple pour un enfant qui lèche fréquemment sa lèvre inférieure, lui faire lécher du chocolat ou autre sur la lèvre supérieure…)
Le traitement orthodontique d’un enfant n’est pas systématiquement accompagné du port d’un appareil (avec les coûts et contraintes que cela engendre).
En effet, l’installation des composites et l’équilibration des dents de lait suffisent parfois à réorganiser la croissance des arcades.
Une orthodontie précoce (avant 5 ans) permet, en stimulant des mouvements inexistants, de réorganiser en profondeur la croissance osseuse. Les arcades dentaires se développeront alors sur des structures osseuses améliorées et dans un environnement musculaire équilibré.
Si nécessaire, le traitement orthodontique de l’enfant peut même exiger une chirurgie maxillo-faciale après organisation des arcades dentaires par un traitement orthodontique pour rétablir un équilibre osseux indispensable à la conservation des dents et de leur tissu de soutien. En plus d’un ressenti de déséquilibre facial, la succion d’un doigt, une respiration exclusivement par la bouche, une mastication difficile sont autant de signes d’alerte qui doivent conduire à consulter et d’envisager une orthodontie précoce.
Avec la mise en place des dents, le mouvement de la langue d’arrière en avant pour la succion-déglutition devrait naturellement passer d’avant en arrière pour la mastication-déglutition or ce n’est pas systématique.
Ce mouvement buccal intra-utero façonne des orientations tissulaires et révèle déjà des habitudes posturales, fonctionnelles, voire un comportement psycho affectif.
La position du fœtus dans l’utérus, l’adaptation des os du crâne lors de l’accouchement ou l’utilisation de forceps vont influencer les courants cellulaires de croissance osseuse crânienne. Elle peut être ainsi très déséquilibrée dans les trois sens de l’espace. Un frein lingual trop court nuit au bon développement des mâchoires, le professionnel doit libérer très précocement ce frein lors d’une opération d’orthodontie précoce.
3. Orthodontie et ostéopathie
Suite à l’accouchement, il est fréquemment conseillé de réaliser une visite chez l’ostéopathe, ainsi que lors du passage à la marche. C’est aussi à cet âge que les dents se mettent en place pour la mastication des aliments. Aussi, associer orthodontie précoce et ostéopathie peut se révéler être un bon point pour le développement de l’enfant.
Le mouvement de la marche est « latéral alterné » tout comme la mastication qui devrait être latérale alternée également mais que notre alimentation molle rend souvent trop rapide, verticale et inadaptée. Enfin, lors du traitement orthodontique, pour ne pas fixer par les rapports dentaires une lésion corporelle à distance, là encore 2 à 3 séances d’ostéopathies sont un minimum au cours du traitement.