Les technologies sont en forte croissance depuis des décennies. Ces innovations sont au service du traitement thérapeutique prodigué en orthodontie depuis 30 ans. Les objets connectés en orthodontie sont donc de plus en plus utilisés.
Dans le but de toujours améliorer le traitement des patients et leurs conforts, plusieurs innovations sont apparues : brosse à dents connectées, dents connectées, empreintes 3D, applications mobiles dédiées, gouttières connectées, etc.
Nous allons vous présenter ces différentes innovations qui viennent soutenir le traitement orthodontique…
Les applications mobiles, pour un meilleur suivi du traitement
Un objet connecté est un capteur qui envoie les données récoltées sur Internet pour qu’elles soient ensuite traitées. Oui mais comment ? Ces données sont souvent envoyées sur le téléphone portable sur une application mobile qui s’occupera de traiter, d’envoyer, de récupérer et de présenter des analyses. Dans le cas de l’application Dental Monitoring®, le patient prend des photos ou des vidéos avec son smartphone via l’application et les envoie à l’orthodontiste qui vérifie que les dents sont bien alignées, positionnées et quelles ne présentent pas de problèmes.
L’application va alors jouer le rôle de rappel envers le patient pour qu’il pense à réaliser ses prises de vue dentaires et les envoyer à le praticien grâce à l’application.
Grâce à ces rappels, l’orthodontiste surveille le traitement, accompagne le patient et le remotive pour l’hygiène ou le port des élastiques. Cela lui permet aussi d’adapter la fréquence des rendez-vous du traitement.
La brosse à dents : objet connecté en orthodontie
Pour l’ensemble des personnes, la brosse à dent électrique est utile. Cependant dans le cas de l’orthodontie, la version connectée peut être d’un grand soutien pour les personnes portant un appareil orthodontique.
Elle est équipée de capteurs de tracking (mouvements) 3D dans son manche. Leurs usages sont : gyroscope, accéléromètre et magnétomètre 3 axes. Ainsi, en croisant les trois types de données, elle est capable de reconnaître les zones qui ont été bien brossées ou pas.
Lorsque l’on porte des bagues, la plaque dentaire a tendance à s’accumuler sur les dents : cette nouvelle brosse à dent, très efficace, permet de visualiser les zones négligées lors du brossage.
La dent connectée
Elle prend la forme d’une micro-puce collée sur une dent. Elle permet de calculer le taux de sucre, de sel ou d’alcool ingéré. Elle permet de savoir s’il est possible de faire des écarts sur son régime alimentaire et l’ensemble de ces données est transmis à une application.
En orthodontie, cet objet biomédical peut aider à surveiller son hygiène buccodentaire et vérifier que tout va bien ou qu’il faut intervenir si un problème est détecté.
Les gouttières connectées
Un premier dispositif prend la forme d’un kit comportant avec un gel de blanchiment, une gouttière à LED connectable au smartphone et un dentifrice blanchissant. Il suffit de mettre le gel sur les dents à l’aide du stylo-pinceau applicateur, on pose la gouttière sur ses dents, on branche le smartphone,… et on s’allonge. Le but est donc de blanchir les dents.
Cela concerne les gros consommateurs de tabac, de café et de thé ! A répéter aussi souvent que nécessaire. Bien entendu, le résultat n’est envisageable qu’avec une hygiène de la bouche parfaite et un brossage des dents bi-quotidien (au minimum) et il reste impératif d’être suivit d’un praticien.
Un autre dispositif électronique miniaturisé concerne le diagnostic et le suivi à domicile des épisodes de bruxisme (grincement / serrement des dents).
Cette gouttière occlusale permet de détecter et mesurer avec précision la force et la durée du serrement de la mâchoire au cours du sommeil. La transmission des données se fait par induction lors de la recharge du dispositif sur sa base. Les informations peuvent être consultées et exploitées. Ainsi le praticien peut intervenir si un problème est détecté lors de la consultation des données.
Les empreintes 3D
Elles sont réalisées à l’aide d’une caméra qui capte des milliers d’images, sans aucune radiation, et reconstitue en 3D sur écran les arcades dentaires des patients.
Le confort du patient est ainsi amélioré. Avec l’empreinte en 3D, les arcades dentaires sont visibles de suite, s’affranchissant de la coulée laborieuse des modèles en plâtre. Elles sont aussi économiques et écologiques.
Pour l’orthodontiste, c’est une aide au diagnostic, mais aussi une aide dans le choix des objectifs du traitement, qui pourra découler de plusieurs simulations en 3D, difficilement réalisables avec les anciens modèles en plâtre.